425 millions d’euros épargnés en cotisations sociales avec les chèques-repas

Selon l’Union des classes moyennes, la future disparition (au 1er janvier 2016) des titres-repas sous format papier au profit des titres électroniques est une bonne chose.

Actuellement, près de deux salariés sur trois reçoivent des titres-repas. Le système est une soupape à un coût du travail excessif. Il permet aux employeurs de fidéliser et de motiver leur personnel en versant une partie de la rémunération hors charges sociales et impôt, ce qui leur permet d’économiser quelque 425 millions en charges sociales. Mais poursuit l’UCM, les titres-repas ont aussi un coût pour les commerçants et les employeurs découlant des charges administratives liées à la manipulation et également aux commissions prises par les sociétés de titres-repas. La généralisation des chèques électroniques va permettre de réduire ce coût. En effet, selon une étude indépendante menée par l’Agence pour la simplification administrative (ASA), le passage intégral aux titres-repas électroniques permettrait d’épargner 140,2 millions d’euros, soit une réduction de 62% des coûts. Pour les commerçants, le coût passerait de 84 à 16 millions, soit 80% en moins. Actuellement, les titres-repas papier ont une durée de validité de un an. Elle serait progressivement réduite au cours de l’année 2015 pour qu’aucun titre-repas papier ne soit plus valable au-delà de la fin de l’année. Les derniers pourraient donc être émis en septembre, avec trois mois de validité. (Belga)

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