Abandonner son animal pour les vacances coûte cher

Comme chaque année à cette époque, les refuges pour animaux sont proches de la saturation. A Braine-l’Alleud, plus de 130 chiens attendent de (nouveaux) maîtres chez Animaux en Péril. “Depuis le début du mois de juillet, c’est de nouveau surchargé. Nous sommes proches d’une situation problématique qui nous obligerait à refuser de nouveaux chiens”, explique Marie-Laurence Hamaide, directrice.

Depuis 1998 et la loi contre l’abandon des animaux, chaque chien doit être “pucé” ou tatoué afin d’être identifié. Cela n’empêche toutefois pas les abandons sur le bord des routes. “Ils sont moins nombreux qu’auparavant. Par contre, les excuses trouvées par les propriétaires qui nous amènent leur chien sont de plus en plus farfelues. Mais, nous ne pouvons pas les réfuter. Nous recherchons les propriétaires de tous les chiens qui nous sont apportés, trouvés au bord de la route ou ailleurs. Nous leur rappelons que l’abandon d’un animal est passible d’une peine de deux ans d’emprisonnement et de 30.000 € d’amende.” Pour éviter un telle issue – sans parler des chiens écrasés ou déboussolés par leur abandon qui errent parfois des jours entiers -, il existe de nombreuses pensions pour nos amis à quatre pattes. Les prix pratiqués varient de 10 €/j à 40 € par jour. “Tout dépend de ce qui est offert, du nombre de chiens, de l’encadrement. Certaines pensions permettent même une vidéo-surveillance, à l’image de ce qui se fait pour les bébés.” Dans tous les cas, une pension doit recevoir un agrément du ministère de la Santé publique. “Cela permet d’éviter les arnaques. Il en existe de nombreuses”, regrette Marie-Laurence Hamaide qui espère voir son refuge “allégé” dans les jours et semaines qui viennent. (Belga)

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