Booster la puissance moteur: attention à l’assurance auto !

© iStock

Si vous faites gonfler la puissance de votre voiture, il est important d’en informer votre assureur auto. Si vous ne le faites pas, vous risquez de devoir rembourser les indemnités de dédommagement versées.

La reprogrammation logicielle d’un moteur pour augmenter la cylindrée est aujourd’hui pratique courante. Des sociétés spécialisées vous permettent ainsi d’augmenter la puissance de votre moteur de quelques dizaines de chevaux fiscaux.

La plupart du temps, ce mécanisme ne peut pas faire de tort – il est même susceptible de faire diminuer la consommation. Comme le couple augmente – cela signifie que votre voiture roule de manière plus fluide dans les tours plus bas – vous devez cependant faire attention à ce que le convertisseur de couple de votre voiture puisse y faire face.

Avertir l’assureur

Si booster la puissance d’un moteur n’est pas illégal, vous feriez bien d’en informer votre assureur auto. Pour lui, en effet, le risque assuré change. La probabilité que vous ayez un accident avec une voiture plus rapide est plus grande qu’avec une voiture plus lente.

Les primes d’un assureur auto sont calculées sur la base de la puissance exprimée en CV fiscaux ou KW. Les chevaux fiscaux font grimper la prime d’assurance auto. Dans la pratique, doper la puissance de votre moteur mènera aussi au paiement de primes plus élevées.

En pratique

Si la reprogrammation logicielle du moteur se fait dans un garage agréé, le garagiste doit en principe transmettre cela de manière à ce que le certificat d’immatriculation puisse être modifié. L’assureur sera donc directement informé de l’adaptation de la puissance moteur.

Dans la pratique, cela se passe souvent chez des spécialistes du “tuning”, qui ne feront pas modifier le certificat d’immatriculation. Ce n’est toutefois pas une raison de ne pas informer l’assureur du fait que le moteur a été boosté. Si vous ne le faites pas et que vous provoquez un accident, vous risquez un recours ultérieur de l’assureur. Cela signifie concrètement que votre assureur indemnisera d’abord la contrepartie, mais qu’il pourra ensuite vous réclamer le remboursement des dommages indemnisés jusqu’à hauteur d’un montant de maximum 30.000 euros environ. Une montant malgré tout considérable.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content