Bourse : opportunités d’achat à venir

Il n’y a pas qu’au Japon que la terre a tremblé… Les marchés financiers ont également été secoués ces derniers jours et semaines, ainsi que nous l’avions déjà observé.

Il n’y a pas qu’au Japon que la terre a tremblé… Les marchés financiers ont également été secoués ces derniers jours et semaines, ainsi que nous l’avions déjà observé. Les investisseurs ont perdu le contrôle de la situation. La pression inflationniste accrue, l’imminence d’une première hausse des taux en Europe, les troubles dans le monde arabe, etc., avaient donné lieu à une certaine inquiétude.

Inquiétude qui s’était toutefois avérée insuffisante pour faire plonger les cours. La catastrophe naturelle tout à fait inattendue au pays du Soleil Levant, accompagnée d’une menace nucléaire grave, a finalement poussé les investisseurs à appuyer sur le bouton Vente. Leur attention a de nouveau été attirée sur les soulèvements de population dans les pays arabes à la suite de l’intervention occidentale, ce qui n’est pas de nature à les apaiser rapidement.

Bien que la situation soit sérieuse, nous ne pensons toutefois pas qu’il s’agisse du coup de grâce pour le redressement boursier général initié en mars 2009. Il reste suffisamment d’arguments qui nous incitent à demeurer positifs un petit temps encore à l’égard des actions.

Premièrement, les entreprises sont en bonne santé, affichent en moyenne peu de dettes et beaucoup de liquidités au bilan. D’où le retour des fusions et acquisitions. La valorisation moyenne des actions est raisonnable et n’est pas excessive après le repli des semaines écoulées.

Deuxièmement, il y a encore beaucoup d’argent qui dort. Ce qui soutiendra les marchés d’actions puisque les taux offerts sur le cash ne suffisent même plus à compenser l’inflation et impliquent donc une perte de pouvoir d’achat. Ces derniers mois, le taux long a toutefois recommencé à grimper. Il ne constitue pour l’instant pas encore une menace pour les Bourses. En effet, le taux à long terme revient d’un niveau historiquement bas.

Naturellement, il y a des limites. D’un point de vue historique, on constate que les niveaux d’alarme se situent à 4 % pour l’inflation et à 5 % pour les taux à long terme. Durant les prochaines semaines, il conviendra dès lors de se montrer patient, de faire preuve de sang froid et de profiter de la panique prévisible sur les marchés financiers pour se reconstruire des positions en actions.

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