Changements pour le travail étudiant

Dans quelques semaines, un grand nombre d’étudiants seront engagés pour un job d’été. Depuis le 1er janvier 2012, la législation en la matière a évolué.

Si le jeune travaille 50 jours ou moins, l’employeur paie des cotisations sociales réduites. L’étudiant doit avoir au moins 15 ans et suivre en principe un enseignement de plein exercice. Il n’y a pas de cotisations sociales ONSS sur le travail des étudiants, sinon une “cotisation de solidarité”. Aucun précompte professionnel ne doit être retenu sur la rémunération brute versée à l’étudiant. Un employeur a tout intérêt à se renseigner sur le nombre de jours éventuellement déjà prestés par l’étudiant auprès d’autres employeurs, les conditions changent s’il a déjà travaillé 50 jours. Pour 2014, un étudiant reste fiscalement à charge de ses parents si sa rémunération ne dépasse pas 6.447,50 euros, s’il vit avec ses deux parents, et 8.202,50 euros pour l’étudiant à charge d’un seul parent. Si le travail étudiant est particulier en matière de cotisations sociales, pour le reste, les règles sont identiques à celles d’un salarié. Une Dimona est obligatoire à l’embauche. Une période d’essai automatique de trois jours est prévue. Durant cette période, le contrat peut être rompu sans préavis, ni indemnité. Au-delà, pendant la première moitié du contrat, celui-ci peut être rompu par l’employeur moyennant un préavis de deux à sept semaines. En cas de démission de l’étudiant, le préavis est d’une à trois semaines. (Belga)

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