Du neuf pour des prestations de santé dispensées à l’étranger

Dès le 7 mars 2014, le Fonds spécial de solidarité pourra accorder une intervention financière pour des prestations de santé dispensées à l’étranger. Mais, pour ce faire, il faudra que ce soit un cas digne d’intérêt et que le Collège des médecins-directeurs ait donné une autorisation préalable à l’obtention des soins pour ces prestations -là.

Une situation digne d’intérêt ? Ce sera le cas lorsqu’il cumulera toutes les conditions suivantes. Premièrement, les prestations de santé dispensées à l’étranger devront être onéreuses. Deuxièmement, elles devront présenter une valeur scientifique et une efficacité largement reconnues par les instances médicales internationales faisant autorité. De même, elles ne devront plus relever d’un stade expérimental. Autre condition cumulative : ces prestations de santé devront viser le traitement d’une affection portant atteinte aux fonctions vitales du bénéficiaire. De plus, il ne devra exister aucune alternative thérapeutique acceptable en matière de diagnostic ou de thérapie qui pourra être délivrée en Belgique dans un délai raisonnable sur le plan médical en tenant compte de son état de santé au moment de sa demande. Enfin, ces prestations devront être, préalablement à l’obtention des soins, prescrites par un médecin-spécialiste, spécialisé dans le traitement de l’affection et autorisé à pratiquer la médecine dans un Etat membre de l’Union européenne ou de l’Espace économique européen. Attention, le Collège des médecins-directeurs pourra demander un avis complémentaire d’un médecin-spécialiste, spécialisé dans le traitement de l’affection concernée et autorisé à pratiquer la médecine en Belgique. (Belga)

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