Enseignement supérieur: la hausse des droits d’inscription compensée par des aides n’a pas d’impact négatif sur les inscriptions

Selon une étude publiée fin juin 2014 par la Commission européenne, lorsque la hausse des droits d’inscription est compensée par des aides aux étudiants, celle-ci n’a pas d’impact négatif sur les inscriptions dans l’enseignement supérieur, même parmi les étudiants issus des catégories socio-économiques inférieures, sauf en cas de variation d’une ampleur exceptionnelle.

Néanmoins, elle peut se traduire par une baisse des inscriptions des étudiants les plus âgés. De fait, l’augmentation des droits peut avoir des effets négatifs sur les inscriptions d’étudiants plus âgés. Cela a été le cas lors de la dernière hausse des droits en Angleterre, même s’il est encore trop tôt pour juger des effets à plus long terme. Et cette étude ayant analysé l’impact de l’adaptation de ces droits au cours des quinze dernières années dans neuf pays utilisant des modèles de financement différents, de souligner encore que les bourses et/ou les prêts sont essentiels pour compenser les effets négatifs des droits ou des hausses de droits sur les inscriptions universitaires, notamment celles des étudiants issus de groupes vulnérables. Dans les situations où les droits jouent un rôle important dans le financement de cet enseignement, notamment en Angleterre, au Canada et en Corée du Sud, où les droits sont les plus élevés, les systèmes d’aide réduisent l’impact de ces coûts sur les étudiants, au moyen de bourses, d’avantages fiscaux et/ou de prêts assortis de conditions de remboursement privilégiées. (Belga)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content