Face aux frais abusivement facturés des hôpitaux

La ministre fédérale de la Santé publique a-t-elle conscience de l’existence des frais abusivement facturés après une hospitalisation?

En fait, note récemment le député, Luk Van Biesen, qui a posé cette question parlementaire, “les factures d’hôpital ne sont pas toujours d’une lisibilité irréprochable et les patients croient en général qu’elles ne comportent pas d’erreurs. Toutefois, la mutualité chrétienne a constaté en 2012 qu’environ 8.000 factures sur les 160.000 que ses affiliés lui avaient exposés, démontraient l’existence de ce problème.” D’après la ministre, “les véritables erreurs qui peuvent être fréquentes vu la complexité de ce processus, et régulières, existent de par les problèmes de configuration des logiciels de facturation, d’encodage.” Et, “en la matière, de nombreux efforts restent à faire. C’est un travail permanent.” Des mesures sont donc à prendre? Oui, et une des missions de la taskforce composée des différents acteurs du secteur et, mise sur pied à cet effet, “est de préparer des procédures plus efficaces pour que les mutualités et l’Inami puissent réagir plus rapidement s’ils constatent une mauvaise utilisation de la nomenclature.” Mais, elle doit aussi “préciser certaines règles de tarification et de facturation en cas de réhospitalisations, de transferts, d’examens pendant l’hospitalisation… et éventuellement d’apporter des corrections.” Et d’ajouter qu'”on examinera à ce sujet sous quelles conditions et dans quels délais on pourra développer un programme de tarification commun validé.” (Belga)

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