Pas d’indemnité plus élevée pour le refinancement des crédits logement

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Kris Peeters, le ministre de l’Economie et des Consommateurs, a rejeté la demande de l’Union Professionnelle du Crédit (UPC) de rendre le refinancement d’un crédit logement plus cher.

Lors de la présentation de ses résultats annuels, l’UPC a plaidé pour une augmentation de l’indemnité de remploi, qui est le terme technique pour désigner l’indemnité que les emprunteurs doivent payer s’ils désirent refinancer leur crédit logement. Les banques peuvent exiger une indemnité de trois mois d’intérêts sur le montant restant. “C’est beaucoup trop peu”, disait Gérald Bogaert, président de l’UPC, dans De Standaard.

Du fait des taux bas persistants, les banques ont connu une ruée de clients qui désirent refinancer leur emprunt. Selon l’UPC, cela a déjà coûté des milliards aux institutions financières.

Trois mois, ça reste inchangé

Dans le cadre de la redéfinition de la loi hypothécaire, qui doit, pour le 21 mars, être adaptée à la directive européenne, l’association espérait obtenir gain de cause. Mais Kris Peeters tient bon. “La directive européenne laisse en effet une certaine liberté pour l’indemnité de remploi. Mais le ministre Kris Peeters choisit de ne pas augmenter les trois mois d’intérêts dans le projet de loi”, dit le porte-parole du cabinet Koen Colpaert dans le journal.

Test-Achats ne veut également pas entendre parler de l’exigence de l’UPC. Selon l’organisation, une indemnité de remploi trop élevée dissuaderait les emprunteurs de renégocier leur crédit. “Avec comme résultat, moins de concurrence entre les banques et, à terme, une possible augmentation des taux d’intérêt”, conclut Test-Achats.

(NS)

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