Investir dans des vinyls ne garantit pas de faire une bonne affaire

De plus en plus de gens privilégient le vinyl au CD. Certains disques valent effectivement plus cher à la revente, mais cela ne vous rendra pas riche pour autant.

Dans les années 90, les vinyls ont été massivement remplacés par les CD’s. Les 33-tours ont petit à petit disparu des platines, mais ces derniers temps, le vinyl fait un retour en force. Les ‘die hard fans’ vous diront que non seulement, un vinyl sonne mieux (et peut-être est-ce vrai), mais qu’en plus il a un autre avantage: celui d’avoir une belle housse, au lieu d’une pochette en plastique. En 2011, les ventes de vinyls ont grimpé de 39 pc dans notre pays, et la tendance ne s’est pas inversée. Même les nouveaux groupes sortent leurs albums en édition vinyl, parfois combinée au CD. ET parmi les mordus d’électro, le tourne-disques fait un retour en force. Même la demande en vieux albums a augmenté. Ce qui fait dire que les prix ont également augmenté. Certains albums rares se vendent en effet plusieurs milliers d’euros, comme par exemple ‘That ‘ll be the day/In spite of all danger’ des Quarry Men, le nom d’origine des Beatles. A cette époque, Ringo Star ne faisait pas encore partie du groupe légendaire. De cet album (un 78-tours, il n’existe plus q’un seul exemplaire, et son détenteur n’est autre que Paul McCartney. Sa valeur: 150.000 euros. Une édition spéciale vinyl bleue du tube ‘Bohemian Rapsody’ de Queen n’est encore disponible qu’à 250 exemplaires et se revend jusqu’à 7.500 euros. Mais il s’agit là d’exceptions qui ne confirment pas la règle, loin de là. A moins d’être en possession de la perle rare, vous ne pourrez tirer, tout au plus, que quelques centaines d’euros d’un expemplaire original. (Belga)

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