Bekaert en eaux troubles

Le tréfileur courtraisien a de nouveau souffert de la conjoncture et de la concurrence au premier trimestre, son chiffre d’affaires consolidé chutant de 10,8% et ses marges restant sous pression.

Au niveau consolidé, Bekaert a enregistré un chiffre d’affaires de 799 millions d’euros au premier trimestre, en chute de 10,8% en glissement annuel. À taux de change constants, le repli se limite à 8,2%, l’effet défavorable des de devises (-2,8%) étant entièrement imputable à la dévaluation de la monnaie vénézuélienne.

Dans le détail, l’ensemble des régions a souffert allant de l’Asie-Pacifique (-7%) à l’Amérique du Nord (-17%) en passant par l’Amérique latine (-10%) et la zone Europe, Moyen-Orient et Afrique (-10%). Le tréfileur ne profite donc pas de son importante exposition aux pays émergents. Après le fil à scier pour le secteur photovoltaïque ces 2 dernières années, la surcapacité affecte désormais Bekaert sur le segment des cordes en acier pour le renforcement des pneus en Chine, ce qui pèse évidemment sur les prix de vente.

En Europe, Bekaert a souffert de la conjoncture morose et en Amérique du Nord, de la faiblesse de la demande de pneus de remplacement et de la concurrence de produits importés d’Asie.

En termes de bénéfices, le tréfileur a indiqué que les problèmes de surcapacité sur plusieurs marchés pesaient sur les prix et donc, sur la rentabilité. Les profits de Bekaert risquent donc de chuter après el plongeon de 58% de son bénéfice opérationnel récurrent l’année dernière.

Cédric Boitte

www.accioz.be

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content