Comment échapper à la taxe sur la spéculation ?

© Belga

La taxe sur la spéculation continue (pour l’instant) à exister, vous êtes par conséquent imposé sur la plus-value des actions si vous les vendez dans les six mois. Mais comment ces six mois sont-ils précisément calculés ?

Dans le cadre du tax shift, le gouvernement a décidé d’imposer les plus-values privées ‘rapides’ sur les actions cotées en Bourse. Depuis cette année, vous payez par conséquent une taxe, appelée communément taxe sur la spéculation, sur les actions que vous avez achetées et que vous vendez avec plus-value dans les 6 mois après l’achat. Cette taxe sur la spéculation se monte à 33% de la plus-value lors de la vente.

Quelle plus-value ?

La taxe est calculée sur le prix de vente moins le prix d’achat. La taxe boursière peut être déduite, les autres frais (frais de transaction) ne sont par contre pas déductibles. Si vous achetez plusieurs fois une même action, c’est alors le principe LIFO que l’on applique. Cela signifie que l’on suppose, lors de la vente, que vous vendez toujours d’abord les titres achetés en dernier lieu.

6 mois font-ils 180 jours ?

Si vous vendez après six mois, vous échappez donc parfaitement à la taxe sur la spéculation. Le calcul se fait en mois, sans regarder au nombre de jours. Six mois ne correspondent donc pas forcément à 180 jours !

Imaginons que vous avez acheté un paquet d’actions Colruyt le 20 juillet 2016. Vous échapperez dans ce cas parfaitement à la taxe sur la spéculation si vous les vendez le 20 janvier 2017 ou plus tard. Si vous vendez plus tôt (par exemple le 19 janvier 2017), vous serez tout de même imposé sur la plus-value.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content