ING fait mieux que prévu

Le bancassureur néerlandais a publié des résultats en forte hausse malgré la crise immobilière aux Pays-Bas et a fait le point sur restructuration dont le prochain et dernier grand volet concerne les activités dans les assurances à travers le monde.

ING a dégagé un bénéfice net de 1,8 milliard d’euros au premier trimestre, contre 728 millions au cours des trois premiers mois de 2012 et un consensus de 1,5 milliard. Hors éléments non-récurrents (inclus dans les prévisions des analystes), le profit net ressort à 800 millions. À noter que le bénéfice est entièrement imputable aux activités bancaires, les assurances ayant généré un résultat quasiment à l’équilibre en raison de la perte aux États-Unis (-192 millions) consécutive aux moins-values enregistrées sur une position de couverture d’une baisse des marchés d’actions.

Au niveau des activités bancaires, ING est parvenu à améliorer sa marge nette d’intérêt de 1,3%% à 1,38% et à réduire son ratio coûts opérationnels/revenus à 55,2% (contre 57,2%) mais le coût du risque (pertes sur créances) continuent d’augmenter à 81 millions.

En termes de solvabilité, ING a vu son ratio core tier 1 (suivant les normes Bâle 3) progresser de 10,4% à 10,9%.

Concernant son processus de restructuration (imposée par la Commission européenne en échange des aides publiques reçues durant la crise), ING estime qu’il est complété à 70% et a confirmé son intention d’introduire ses activités assurances européenne en Bourse l’année prochaine. Le groupe néerlandais recherche également un acheteur pour ses assurances en Asie et aux États-Unis.

Cédric Boitte

www.accioz.be

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