L’analyse technique fait la différence : +13,91 % pour être précis !

L’année 2011 n’a pas été facile en Bourse, et la situation ne devrait pas s’améliorer en 2012. Certes, les années sont rarement simples pour les investisseurs, mais une chose est certaine : si vous souhaitez un meilleur rendement, optez pour une approche différente.

Tourner totalement le dos aux actions n’a aucun sens aujourd’hui. L’an dernier, nous avons régulièrement évoqué les actions fortes. N’achetez et ne conservez que des actions fortes. Car cette caractéristique est clairement mesurable, grâce à l’analyse technique. Lorsque nous préférons investir sur la base des résultats opérationnels, nous établissons une sélection d’actions favorites. Mais pour les achats et les ventes, nous ne nous basons que sur l’analyse technique.

L’analyse sectorielle revêt également une grande importance, mais elle fait également partie de l’analyse technique. L’analyse technique nous donne des conseils fondés sur des paramètres fiables, et non sur l’espoir.

Grâce à l’analyse technique, nous avons vendu Fortis le 7 mai 2007 à 27,69 euros. Et nous avons vendu Dexia en juillet 2007 à 21,59 euros. En août 2009, après la crise financière, nous avons pu racheter Dexia à 6,07 euros. Mais deux mois plus tard, nous avons à nouveau reçu un signal de vente à 5,48 euros. À l’époque, les journaux ne cessaient de faire état de nouveaux espoirs pour Dexia. Mais l’analyse technique est cohérente et protège les portefeuilles des pires catastrophes. Elle ne laisse aucune chance à l’émotion, l’espoir ou la conviction, et c’est essentiel.

L’an dernier, l’analyse technique nous a donné des signaux d’achat et de vente concrets, basés sur les tendances, les volumes, le momentum, la vitesse ou la volatilité. Chaque action est comparée à d’autres du même secteur. Si la situation technique d’une action se détériore, un conseil de vente généré et nous recherchons une autre action, plus forte. Si aucune alternative n’est trouvée ou si le climat boursier est devenu négatif, nous accroissons nos liquidités.

Sur 204 actions belges cotées en Bourse, seules 21 sont assorties d’une recommandation ” conserver “. De ce fait, la moins-value n’atteint que -6,93 % (au 31 décembre 2011). à titre de comparaison : le Bel20 a perdu 20,84 % en un an. Soit une différence de 13,91 %. Si les Bourses se reprennent, nous redeviendrons rapidement positifs. C’était également le cas en 2009. Sur cinq ans, l’écart est encore plus important : Beursgrafiek.be enregistre un gain de 14,64 %, alors que la plupart des indices boursiers ont perdu 50 %.

Malgré les mauvaises perspectives économiques, nous restons positifs. Ces cinq dernières années, la Bourse a enregistré une fluctuation moyenne de 1 % par jour. Cela n’a pas changé et cela ne changera pas. Et c’est précisément pour cette raison que nous contrôlons chaque jour les actions en portefeuille et que nous vendons au moindre signe de rupture d’une tendance haussière. L’argent récolté nous permet d’acheter d’autres graphiques, plus alléchants.

Mais acheter n’est pas un must. Disposer d’une trésorerie bien garnie est également une option intéressante. Pour 2012, l’importante n’est donc pas d’espérer une hausse des cours, mais de rechercher et de n’investir que dans graphiques forts, en hausse.

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