La Fed au centre des préoccupations

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Les marchés européens reculaient à la mi-séance après que Standard & Poor’s a abaissé la note de la France et sur fond de craintes des réduction des soutiens monétaires de la Réserve fédérale américaine.

Cette après-midi, les investisseurs seront particulièrement attentifs au rapport mensuel sur l’emploi américain.

Europe : Telefonica- Richemont

Sur les marchés d’actions, Telecom connaissait une séance mitigée sur fond de chiffres décevants, son résultat ebitda ayant chuté à 4,7 milliards contre un consensus de 4,8 milliards.

À Zurich, Richemont reculait à la suite de chiffres semestriels décevants. Son bénéfice opérationnel abaissé à 1,37 milliard contre un consensus de 1,40 milliard.

Europe : Finmeccanica – Numericable

À Milan, le groupe de défense Finmeccanica a abaissé ses objectifs annuels et a indiqué que son cash-flow serait négatif serait cette année, aggravant ses problèmes de dettes.

À Paris, le câblo-opérateur Numericable progressait de plus de 9% pour sa première séance de cotation.

Bruxelles : D’Ieteren – ThromboGenics

Au sein du Bel20, D’Ieteren se distinguait sans nouvelle particulière à la mi-séance.

ThromboGenics chutait par contre après la publication de son rapport trimestriel dont la principale déception est que la société biotechnologique n’a pas dévoilé ses chiffres de vente.

Bruxelles : GBL – Ter Beke

La holding GBL reculait sensiblement après que UBS a mis en vente 0,8% du capital au prix de 63,14 euros par action et la publication de chiffres trimestriels marqués par un recul des bénéfices. GBL a également annoncé la cession d’une partie de sa participation dans Total pour 360 millions.

Ter Beke chutait après avoir indiqué qu’il n’atteindrait pas ses objectifs cette en raison de la baisse des ventes de sa division plats préparés dans le sillage du scandale de la viande de cheval.

États-Unis : tendance

Les Bourses américaines ont clôturé en nette baisse ce jeudi, les chiffres meilleurs que prévu au niveau du PIB du troisième trimestre faisant craindre au marché une réduction de ses soutiens monétaires par la Fed. Twitter s’en est toutefois bien sorti pour son premier jour de cotation avec une envolée de 73%.

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