La rigueur du climat fait les affaires de GDF-Suez

Sur les six premiers mois de l’année les résultats de GDF-Suez sont en progression de 6%,ce qui permet au groupe de réitérer ses objectifs pour 2012.

La première moitié de l’année a souri au géant de l’énergie GDF Suez qui a fait état ce jeudi de résultats solides et de réitérer ses prévisions pour l’ensemble de l’année.

Le groupe énergétique vise donc toujours, à climat moyen et à régulation stable, un résultat net récurrent part du groupe entre 3,7 et 4,2 milliards d’euros sur 2012.

Sur les six premiers mois de l’année, son résultat net récurrent part du groupe s’est accru de 6% à 2,5 milliards d’euros. Son chiffre d’affaires se monte à 50,5 milliards d’euros, ce qui correspond à une progression brute de 10,6% par rapport au premier semestre 2011.

Ces bons chiffres pour le premier semestre, GDF-Suez les expliques entre autre par son déploiement de par le monde et notamment en Amérique latine et en Asie.

La forte progression de l’exploration-production et des ventes de GNL sont un autre élément ayant participé à sa progression bénéficiaire. Le climat rigoureux de la première moitié de 2012 en France a dopé les chiffres de vente de gaz naturel.

Sur le front de son endettement, GDF-Suez souligne qu’au 30 juin, sa dette nette s’établissait à 45,1 milliards d’euros.

Le ratio dette nette/Ebitda atteint 2,7, mais GDF Suez manifeste l’ambition de le ramener autour de 2,5 pour la fin 2012 grâce au programme d’optimisation du portefeuille, dont l’ampleur a été revue à la hausse de 10 à 13 milliards d’euros.

Pour le deuxième semestre, GDF Suez compte poursuivre son plan d’actions destiné à optimiser ses coûts ” dans un environnement économique qui s’annonce toujours difficile “.

La seule ombre au tableau vient d’une décision du gouvernement français de limiter la hausse du prix du gaz à 2%, un niveau jugé insuffisant par GDF-Suez qui ne couvre pas ses coûts d’approvisionnement à ce tarif. GDF-Suez estime l’impact de la limitation de cette hausse à environ 30 millions d’euros sur son Ebitda (résultat brut d’exploitation) au troisième trimestre.

Malgré ce ” couac “, le groupe confirme sa perspective d’un dividende annuel ordinaire ” stable ou en croissance ” par rapport à 2011.

K.H

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