Les marchés attendent les présidentielles américaines

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En attendant elles ont opté pour le rouge, les prises de bénéfices affectant tous les secteurs d’activités.

Les Bourses européennes sont restées dans le rouge tout au long de la séance de lundi. Elles avaient déjà ouvert en territoire négatif et y sont restés dans l’après-midi après un indicateur d’activité un peu moins bon que prévu aux Etats-Unis, dans un marché peu entreprenant avant les élections américaines.

Parmi les rares indicateurs du jour, l’activité des services en octobre a reculé de manière plus forte que prévu à 54,2%.

EUROPE : Ryanair – CGG Veritas

Aux actions, l’avionneur low cost Ryanair tirait son épingle du jeu en prenant plus de 5%, après l’annonce de résultats meilleurs que prévu.

A l’opposé, CGG Veritas abandonne des points après la publication de résultats en hausse mais inférieurs aux attentes.

EUROPE : HSBC

A Londres, HSBC a publié lundi des résultats en hausse mais amputés par des provisions pour une affaire de blanchiment d’argent et des compensations pour la vente forcée de produits d’assurance au Royaume-Uni. La première banque britannique a provisionné 800 millions de dollars supplémentaires pour couvrir une éventuelle amende des autorités américaines qui enquêtent sur des violations de contrôles contre le blanchiment d’argent au Mexique. En juillet, elle avait déjà provisionné 700 millions de dollars pour y faire face.

BRUXELLES : D’Ieteren-Elia

A Bruxelles, le Bel20 était toujours entièrement rouge en fin de séance. Seule, quelques actions défensives ont réussi à faire un incursion en territoire positif en cours de séance. C’était entre autre le cas d’Elia et de D’Ieteren.

BRUXELLES : Bekaert-GDF-Suez

Toujours dans l’indice Bel 20, les valeurs cycliques étaient à contrario délaissées à l’image de Bekaert mais les pires performances de la séance étaient toutefois à mettre à l’actif de valeurs défensives comme GDF-Suez.

ETAT-UNIS

Wall Street a ouvert timidement alors que l’attentisme est de mise avant les élections présidentielles de ce mardi. Ce qui inquiète les investisseurs ce n’est pas tant le nom du nouveau Président mais bien ce qui sera fait du mur fiscal qui doit tomber en début d’année 2013 et pourrait coûter quelques points de croissance au pays de l’Oncle Sam.

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