Les marchés relativisent la fermeture des États-Unis

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Les Bourses européennes se reprenaient ce mardi matin sur fond de chasse aux bonnes affaires après la chute de la semaine dernière et de ce lundi. Les investisseurs se montraient ainsi moins alarmistes concernant l’impact du shutdown aux États-Unis.

Faute d’accord au Congrès américain sur le budget de l’exercice commençant ce 1er octobre, Barack Obama a en effet ordonné la fermeture des administrations fédérales envoyant 800 000 fonctionnaires au chômage, une première depuis 1995.

Europe : Unilever – Danone

Le secteur des biens de consommation courante ne profitait pas de l’embellie des marchés boursiers à la suite de l’avertissement de Unilever, numéro deux mondial du secteur. Le groupe néerlandais a prévenu les marchés que sa croissance organique ne dépasserait pas 3% à 3,5% au troisième trimestre contre 5% au premier semestre et 7% en 2012. Unilever explique ce net ralentissement surtout par les pays émergents où ses résultats souffrent notamment de la dépréciation des monnaies locales.

Europe : Roche – Wolseley

À Zurich, le géant pharmaceutique Roche profitait de l’obtention pour un traitement expérimental du cancer du sein d’une procédure de développement clinique accélérée par les autorités américaines.

À Londres, Wolseley, premier distributeur mondial d’articles de plomberie, a livré des chiffres meilleurs que prévu, son bénéfice ayant bondi de 665 à 725 millions de livres sur son exercice clos fin juillet alors que analystes tablaient sur 704 millions.

Bruxelles : KBC – AB InBev

Au sein du Bel 20 à Bruxelles, KBC se distinguait revenant à ses plus hauts depuis octobre 2009. AB InBev était par contre miné par le recul des valeurs du secteur des biens de consommation courante.

Bruxelles : Nyrstar – Global Graphics

Hors indice, les investisseurs accueillaient favorablement l’accord conclu entre Nyrstar et Nobel Group qui commercialisera chaque année 200 000 tonnes de zinc produit par le groupe belge et va acquérir 1% de son capital au prix de 3,76 euros par action.

Global Graphics se distinguait également après avoir proposé à ses actionnaires opposés au transfert de son siège social de racheter leurs titres au prix de 1,80 euro par action à concurrence toutefois de maximum 1% du capital.

États-Unis : tendance

Les marchés américains ont plié ce lundi sous le poids de l’incertitude politique en Italie et au Congrès américain.

Cédric Boitte

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