Détenir des actions et des obligations ne suffit plus pour dormir sur ses deux oreilles.
Les marchés financiers sont souvent difficiles à comprendre pour les néophytes. Il n’est pas toujours évident de savoir dans quelle proportion répartir son portefeuille entre actions et obligations. Traditionnellement, les banquiers recommandaient d’avoir une allocation neutre (50% actions / 50% obligations), mais la crise de 2008 a démontré les limites de cette répartition.
1) Déléguer la gestion du portefeuille
Sur cette constatation, ce sont les fonds à gestion flexible qui ont connu les plus grands afflux de liquidités. Le principe est simple et très séduisant: le gestionnaire peut faire varier son exposition sur les différentes classes d’actifs en fonction des circonstances du marché. Voire même en sortir totalement si la volatilité est forte.
2) Quels sont les grands avantages des fonds flexibles ?
Les avantages de ces produits peuvent être résumés en quelques grands points. Premièrement, acheter un des meilleurs fonds permet d’avoir accès à une gestion professionnelle. Deuxièmement, il permet d’avoir accès à une grande diversification et d’être exposé sur des classes d’actifs difficilement accessible aux particuliers. Troisièmement, le client a l’assurance de pouvoir rapidement limiter son exposition sur les marchés boursiers si le climat devient difficile.
3) A quoi faut-il être attentif ?
Les fonds à gestion flexible auront tendance à afficher des performances décevantes lors des phases haussières. Ces dernières années ont toutefois vu une multiplication des fonds à gestion flexible. Il faut toutefois faire attention, car un produit n’est pas l’autre. Si certains fonds seront très défensifs, d’autres auront la possibilité de monter jusqu’à 100% en actions. Il faudra donc veiller à choisir un fonds qui correspond réellement à sa capacité de résistance au risque boursier.
