Matières premières : une inflation loin d’être homogène

Le marché des ressources naturelles, pris dans sa globalité, fait état d’un return total en hausse de 36 pc (en euros) depuis son point bas de février 2009, selon l’indice qui lui est consacré par S&P et Goldman Sachs, peut-on lire dans le quotidien L’Echo de ce mardi.

Pariant sur une reprise de l’activité et un retour des pressions inflationnistes, les investisseurs ont privilégié des actifs réputés pour leur caractère cyclique et positivement corrélé à l’inflation. Dans un contexte de taux historiquement bas, ce choix s’est révélé approprié, est-il expliqué dans les pages de l’Echo. Mais derrière ce constat global se cachent des situations diamétralement opposées suivant les segments du marché, tout particulièrement en ce qui concerne les métaux et les denrées agricoles. Si les cours des métaux précieux libellés en euros se traitent, en moyenne, à des niveaux historique – +118 pc pour le palladium, +69,3 pc pour l’argent et +50,45 pc pour l’or depuis la débâcle de Lehman Brothers – , la plupart des matières agricoles n’ont récupéré que 5,3 pc, en moyenne, depuis leur plancher de septembre 2009. Ce qui porte leurs pertes à 45 pc (en euros) depuis leur sommet de février 2008. Blé, maïs et café trustent les dernières places du classement avec l’énergie. Ainsi, le blé a fondu de plus de 60 pc de sa valeur depuis la chute de Lehman Brothers. Mais au vu de ses fondamentaux, le blé pourrait rapidement retrouver les faveurs des investisseurs, d’après l’analyse de l’Echo.

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