No stress sur les marchés

Les Bourses ont rebondi ce mardi, les investisseurs relativisant l’impact du shutdown aux États-Unis qui a forcé 800 000 fonctionnaires américains à prendre un congé faute d’un accord entre démocrates et républicains sur un budget pour l’exercice débutant ce 1er octobre.

Les marchés ne s’émouvaient guère plus de l’arrêt des discussions au Congrès américain à deux semaines d’une faillite des États-Unis si le plafond de la dette n’est pas relevé.

Europe : Unilever – Nestlé

Le secteur des biens de consommation courante n’a pas réellement profité de l’embellie des marchés boursiers en raison de l’avertissement de Unilever, numéro deux mondial du secteur. Le groupe néerlandais a prévenu les marchés que sa croissance organique ne dépasserait pas 3% à 3,5% au troisième trimestre contre 5% au premier semestre et 7% en 2012. Unilever explique ce net ralentissement surtout par les pays émergents où ses résultats souffrent notamment de la dépréciation des monnaies locales.

Europe : Roche – Wolseley

À Zurich, le géant pharmaceutique Roche a profité de l’obtention pour un traitement expérimental du cancer du sein d’une procédure de développement clinique accélérée par les autorités américaines.

À Londres, Wolseley, premier distributeur mondial d’articles de plomberie, a livré des chiffres meilleurs que prévu, son bénéfice ayant bondi de 665 à 725 millions de livres sur son exercice clos fin juillet alors que analystes tablaient sur 704 millions.

Bruxelles : KBC – AB InBev

Au sein du Bel 20 à Bruxelles, KBC s’est distingué signant de nouveaux plus hauts depuis octobre 2009. AB InBev a par contre souffert du recul des valeurs du secteur des biens de consommation courante.

Bruxelles : Nyrstar – Global Graphics

Hors indice, les investisseurs ont accueilli favorablement l’accord conclu entre Nyrstar et Nobel Group qui commercialisera chaque année 200 000 tonnes de zinc produit par le groupe belge et va acquérir 1% de son capital au prix de 3,76 euros par action.

Global Graphics s’est également distingué après avoir proposé à ses actionnaires opposés au transfert de son siège social de racheter leurs titres au prix de 1,80 euro par action à concurrence toutefois de maximum 1% du capital.

États-Unis : tendance

Les marchés américains profitaient comme l’Europe d’une chasse aux bonnes affaires alors que les investisseurs mettaient les palabres du Congrès américain de côté.

États-Unis : Ford

Le deuxième constructeur automobile américain a bouclé le mois de septembre sur une hausse de 5,7% de ses ventes en volumes aux États-Unis, bien mieux que le consensus des analystes qui prévoyaient une croissance nulle.

Cédric Boitte

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