Point Bourse de la mi-journée

A la mi-séance, les Bourses européennes affichaient un net recul, plombées par les craintes persistantes sur la dette européenne et des nouvelles d’entreprises décevantes. La prudence était aussi de mise en amont de la publication de statistiques sur l’immobilier et le niveau de confiance du consommateur aux USA.

EUROPE

Michelin ébranlait les marchés après avoir annoncé sa décision de procéder à une augmentation de capital pour un montant d’environ 1,2 milliards EUR. L’objectif de cette opération est d’accélérer l’expansion de ses activités, en particulier dans les pays émergents. Les nouveaux titres seront offerts à un cours de 45 EUR et deux nouvelles actions seront offertes à l’achat aux actionnaires détenant déjà 11 actions.

De l’autre côté de la Manche, Royal Bank of Scotland a annoncé la suppression de 500 emplois supplémentaires afin de faire face ” aux conditions changeantes du marché “, décision qui signale une fois de plus que le secteur n’a pas fini de se remettre de la crise.

BRUXELLES BAISSES

La baisse généralisée des Bourses européennes n’épargnait pas le Bel20 au sein duquel la plupart des actions évoluaient dans le rouge, quel que soit leur secteur ou profil de risque. Même Colruyt au profil pourtant défensif était en net recul. Ce sont néanmoins les banques telles que Dexia qui souffraient le plus au motif de craintes sur la dette européenne.

BRUXELLES HAUSSES

Parmi les rares hausses, il convenait de signaler le groupe biotech Galapagos. Celui-ci a lancé ses essais cliniques de phase II pour son traitement contre le rhumatisme.

Ailleurs, Quest for Growth s’appréciait. KBC Securities estimait que la réduction de la participation de Laxey Partners, l’actionnaire principal de Quest, risquait de momentanément limiter la performance du titre, mais que l’action demeurait très bon marché, notamment par rapport à la valeur nette de ces actifs.

MARCHES US

Le marché des actions américaines a clôturé la séance de mardi en légère baisse. Les opérateurs semblaient marquer une pause après quatre semaines de belle progression et en amont de statistiques économiques phares.

MATIERES PREMIERES

Le prix du baril de pétrole était en recul de près de 1% à 75,73 USD le baril.

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