PPR soutenu par le luxe

Avec l’introduction en Bourse prévue de la Fnac et la cession par appartements en cours de Redcats, les chiffres du groupe de François-Henri Pinault reposent désormais essentiellement sur le pôle luxe développé autour de Gucci.

En ne tenant pas compte de la Fnac (dont les titres vont être distribués aux actionnaires de PPR) et de Redcats (pôle de vente par correspondance dont La Redoute), PPR a vu son chiffre d’affaires bondir de 20,8% en 2012 à 9,7 milliards grâce à la nouvelle forte performance du pôle luxe (Gucci, Bottega Veneta, Saint Laurent, etc.). Les ventes de ce dernier ont bondi de 26,3% à 6,2 milliards, dont une croissance organique de 15,1%.

Les activités sport & lifestyle (Puma et autres marques) ont enregistré une croissance solide (+11,9% en chiffres publiés et 3,3% en données comparables) mais la marge opérationnelle a chuté de 2,4% à 8,6%. Le bénéfice opérationnel de ces activités a ainsi reculé de 12,1% à 305 millions mais cela a été largement plus que compensé par le pôle luxe dont le profit opérationnel a progressé de 27,6% à 1,6 milliard grâce à la hausse des ventes et à la légère amélioration de la marge opérationnelle (+0,2% à 25,9%).

Le bénéfice net récurrent du groupe a ainsi bondi de 28,2% à 1,27 milliard (10,06 euros par action). Les activités en cours de cession ont toutefois généré une perte nette de 275,5 millions faisant revenir le profit net à 1,05 milliard, soit 8,31 euros par action. Sur cette base, PPR affiche un ratio cours/bénéfices de plus d’environ 20, légèrement supérieur à LVMH, leader mondial du luxe. En excluant les activités en cours de cession, le groupe présente toutefois une décote.

Cédric Boitte

www.accioz.be

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