TeleSign, la pépite de Proximus

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Alors que les marchés s’inquiètent de l’évolution de l’inflation et de la propagation du variant omicron, Proximus a réussi à tirer son épingle du jeu en ce début du mois de décembre.

L’opérateur télécom a surtout profité de la confirmation de discussions concernant l’avenir de TeleSign, entreprise spécialisée dans l’identité digitale mobile, qu’il détient à 100% via BICS, filiale à l’international de Proximus. Parmi les pistes envisagées, le groupe belge a confirmé étudier la possibilité d’une introduction en Bourse via une SPAC.

57%

Croissance en 2020 du chiffre d’affaires de TeleSign, filiale à 100% de Proximus via sa filiale BICS.

Pour Proximus, l’impact attendu sur ses comptes est double. D’une part, il se sépare d’une filiale qui pèse sur sa rentabilité avec une marge brute d’exploitation évaluée à 11% en 2020, contre 43% pour le groupe, et attendue en baisse en 2021 en raison de nécessaires investissements. D’autre part, il valorise une activité noyée dans l’ensemble du groupe et pourrait enregistrer une belle plus-value par rapport au prix de 230 millions dollars payé par BICS en 2017.

Avec une croissance de 57% en 2020 et un chiffre d’affaires qui a triplé depuis 2017, TeleSign suscite en effet les convoitises et Proximus espère que la mise en Bourse pourrait lui permettre d’atteindre le statut de licorne (valorisation de plus d’un milliard). Le produit de la vente (partielle) de TeleSign représente donc potentiellement une part substantielle de la capitalisation boursière de 5,6 milliards dollars de Proximus. Mais les actionnaires ne doivent pas s’attendre à une généreuse distribution de dividendes. En effet, l’opérateur vend en priorité pour financer ses investissements dans ses réseaux (G, fibre optique).

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