L’économie sociale, acteur du (re)développement de Bruxelles

Grâce à Brusoc, près de 1.000 emplois ont été créés depuis 2001 dans une zone défavorisée de Bruxelles

A Bruxelles, la zone dite du canal s’étend sur 7 communes (Anderlecht, Molenbeek, Saint-Gilles, Bruxelles-Ville,…) parmi les plus précarisées de la capitale. Si elle représente 10% du territoire bruxellois, elle compte en son sein plus de 16% de sa population. Afin de sortir ces quartiers et ceux qui y habitent de la précarité, la SRIB (Société régionale d’investissement de Bruxelles) a lancé Brusoc en 2001. Devant aider au développement de l’économie sociale, Brusoc s’appuie sur le micro-crédit pour venir en aide aux porteurs de projets entrepreneuriaux. Via des prêts de 1.250 à 25.000 € à des taux avantageux (4%/an), l’organisation a investi plus de 12 millions d’€. “Nous nous adressons à un public qui peut être en situation d’exclusion bancaire mais qui désire créer quelque chose d’utile. Nous aidons au développement d’entreprises non délocalisables qui font (re)vivre une zone abandonnée de Bruxelles”, explique Serge Vilain, président de Brusoc. En un peu plus de dix ans, elle a soutenu plus de 500 entreprises. Elle en détient encore une centaine en portefeuille. Sur les 12 millions d’euros investis, 7,5 millions ont déjà été récupérés. “Nous connaissons aussi l’échec”, ce qui se traduit notamment par une perte actée de 2,6 millions d’€, soit un niveau (21%) proche de ce que connaissent de nombreux investisseurs dans des entreprises nouvellement créées. Ce dynamisme permet surtout d’afficher un bilan de 962 emplois soutenus depuis 2001, autrement dit des emplois qui ont permis à des personnes souvent défavorisées de sortir de la spirale du chômage et de la paupérisation. (Belga)

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