L’UCM veut stimuler l’essaimage

L’union des classes moyennes pense que l’essaimage pourrait aider à la création d’emplois. L’essaimage est un processus où une entreprise aide un ou plusieurs de ses salariés à créer ou à reprendre une activité indépendante ou une entreprise.

L’essaimage peut se faire à chaud, en cas de restructuration, comme alternative au licenciement. Il peut aussi se faire à froid. Il s’agit alors d’un essaimage stratégique où les deux parties trouvent leur intérêt. L’entreprise-mère se crée des sous-traitants ou des partenaires bien connus et fiables et le salarié démarre dans une activité qu’il connaît bien, avec le support de son ex-employeur et une certaine sécurité puisqu’il a souvent un gros client garanti. En France, l’essaimage fait partie du paysage économique. Il conduit à la création de 15.000 sociétés par an, soit 8,5 % du total. Ces entreprises ont un excellent taux de réussite : 90 % à cinq ans contre 70 % pour l’ensemble des créations. Trois ans après leur création, elles ont embauché en moyenne quatre salariés. Pour l’association des indépendants et classes moyennes, l’essaimage pourrait être aidé par différents incitants comme l’immunisation fiscale des aides octroyées par l’entreprise-mère ou l’instauration d’un taux réduit de cotisations sociales pendant les trois premières années pour les salariés qui se lancent dans l’essaimage. L’an dernier, 27.995 sociétés ont vu le jour en Belgique. Si l’essaimage génère 8,5 % de créations d’entreprises supplémentaires, cela signifie 2.380 starters. Cela pourrait représenter la création de 10.000 emplois. (Belga)

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