La consommation énergétique est peu liée au revenu du ménage

Une récente étude réalisée par l’ULB pour le SPF Économie, révèle que le lien entre le revenu et la consommation énergétique est faible. Pour elle, ce sont surtout les caractéristiques du logement qui vont jouer.

Plus un ménage est aisé, plus le logement est grand mais la facture énergétique n’augmente pourtant pas. Par contre, plus un ménage est pauvre, plus son habitation consomme: sa vétusté et sa moins bonne isolation entraînent une facture au m² plus élevée. Pour la Flandre et la Wallonie, la difficulté énergétique se rapproche de la pauvreté monétaire. En revanche, à Bruxelles, la difficulté énergétique est plus faible. Cela s’explique par le fait qu’à Bruxelles, il y a une sur-occupation des logements et que l’habitat en appartement et en mitoyen est moins énergivore. Enfin, il est constaté que la facture énergétique est très mal expliquée par le revenu. Le budget que les ménages avec de faibles revenus doivent consacrer, bien qu’occupant des logements plus petits, est souvent comparable à celui des ménages plus aisés. Dès lors, l’étude propose un nouvel indicateur de difficulté énergétique montrant que la location entraîne une plus grande précarité énergétique. Et de montrer que les difficultés spécifiques aux petits ménages âgés sont liées à leur logement ancien et surdimensionné par rapport à leurs besoins. Et pour conclure, l’étude montre qu’une hausse des prix de l’énergie aurait un impact important sur les difficultés énergétiques que rencontrent les ménages. (Belga)

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