La forêt remplit le portefeuille

C’est dans le silence que s’est déroulée hier, en Flandre, la Journée Internationale des forêts. Pourtant les gestionnaires de forêts de ne sont pas laissés pour compte. Le gouvernement les soutient avec de nombreuses subventions.

La Flandre prévoit des subventions pour le boisement de terres agricoles, pour la plantation d’espèces indigènes d’arbres, pour l’ouverture d’un bois privé et pour la préparation d’un plan d’aménagement forestier. Les aménagistes forestiers qui ouvrent leur bois au public peuvent en plus faire appel gratuitement à une assurance couvrant leur responsabilité civile en cas de dommages causés à des tiers. Les gestionnaires privés qui ouvrent leur bois au public ont droit à 2 euros par mètre de chemin de forêt ouvert et 50 euros par hectare de superficie forestière. Si des aires de jeux sont délimitées dans le bois, ils reçoivent alors jusque 100 euros par hectare. L’ouverture du bois au public ne doit pas se faire toute l’année. Les bois privés peuvent être fermés cinq mois par an pour des raisons écologiques. En outre, ils peuvent être inaccessibles pendant trente jours en raison de terrains de chasse. Ceux qui désirent installer un bois sur des terres agricoles ont droit à une subvention de plantation, d’entretien et un subside de compensation du revenu. L’administrateur doit pour cela planter au moins un demi-hectare. De plus, le sol doit avoir été à usage agricole pendant au moins un an. L’administrateur est également obligé de laisser le site boisé pendant au moins 25 ans. Si on plante des peuplier, 15 ans suffisent. La subvention pour la plantation dépend de l’espèce d’arbre plantée. Pour le chêne d’été ou d’hiver, la subvention monte à 3.700 euros par hectare, pour le frêne et le hêtre 3.000/hectare, pour le cerisier doux, le charme, le tilleul, l’aulne et le bouleau 2.500 euros/hectare. Ensuite, pendant les cinq premières années vient s’ajouter une subvention pour l’entretien. Elle dépend aussi de l’espèce d’arbre et varie entre 175 euros/hectare pour les résineux à 350 euros/hectare pour les feuillus. Les agriculteurs qui perdent une partie de leurs revenus par le boisement de leurs terres, reçoivent, pendant 15 ans, 665 euros/hectare par an. Lorsqu’il s’agit de peuplier, c’est alors 375 euros/hectare pendant cinq ans. (Belga)

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