La mesure ‘Cooreman-De Clerq-bis’ face aux critiques

“Nous devons encourager les gens pour qu’ils investissent dans les capitaux à risque plutôt que de mettre leur argent dans les livrets d’épargne” a déclaré le ministre des finances Steven Vanackere (CD&V) samedi dans une interview au Tijd. Une initiative critiquée.

Le ministre des Finances Steven Vanackere a plaidé pour des mesures encourageant les épargnants à investir dans les entreprises et leurs actions. Le montant de l’épargne des particuliers atteint des records depuis le début de la crise financière, pour culminer à plus de 230 milliards d’euros. Pendant ce temps, les entreprises ont de plus en plus de difficultés à obtenir du capital pour entreprendre. Pour Steven Vanackere, il est donc temps d’agir. “Nous avons besoin de plus de capitaux à risque”. Mais comment procéder ? En relançant l’investissement individuel dans des entreprises belges de taille moyenne. L’instrument de cette relance ? Une mesure qui avait fait merveille dans les années 80, sous le nom de ” lois Cooreman De Clercq “. En attirant fiscalement de nouveaux profils vers la Bourse, ces mesures avaient dopé les volumes traités à Bruxelles, de même que le cours des actions. Le ministre des Finances Steven Vanackere et Unizo s’y sont déclarés favorables. Le Sp.a et les verts sont contre. Le sénateur Open Vld Rik Daems a pour sa part, proposé d’étendre l’exonération fiscale de 1.880 euros existant sur les comptes d’épargne aux nouvelles actions et aux bons d’État. (VIM)

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