La transmission d’entreprise souvent mal envisagée

Selon une récente enquête de l’UCM, un tiers des personnes interrogées ont commencé leur activité via la reprise d’une entreprise existante (13,4% via la poursuite d’une activité familiale). Toutefois, on constate que le phénomène s’érode.

En outre, deux tiers des entrepreneurs qui envisagent la cession de leur entreprise dans les cinq années à venir n’ont pas encore de repreneur en vue. Pour ceux qui envisagent cette cession dans les deux ans, la proportion est encore de 61% et 12,4% des répondants seulement envisagent une transmission familiale. Mais, avant de céder une entreprise, encore faut-il en connaître la valeur : seuls 17,9% seulement des répondants la connaissent. Ces chiffres montrent que la transmission de l’entreprise n’est pas souvent évaluée correctement par les entrepreneurs. Or, il s’agit d’une problématique de plus en plus aiguë dans notre pays. En effet, le nombre d’indépendants de plus de 50 ans ne cesse de croître. En Wallonie, il atteignait 41,6% fin 2012 (contre 35,7% il y a dix ans). En Flandre, la hausse est notable également : 38,3% contre 35,7%. Avec le vieillissement de la population, le phénomène est en progrès constant, le stock d’entreprises à transmettre également. Faute d’un repreneur adéquat, une entreprise même bien portante peut rapidement mourir alors que sa reprise peut être l’occasion d’un nouveau départ, un nouvel élan. Toutefois, il s’agit d’un problème délicat qui ne peut être effectué à la légère. Selon l’Union des classes moyennes, le processus prend au moins trois ans pour être réalisé dans les meilleures conditions. (Belga)

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