La Wallonie se tourne vers le mentorat

L’expérience est sans doute la meilleure arme pour réussir. C’est en tout cas l’adage auquel veut croire l’Agence wallonne de stimulation économique (ASE) en créant un institut du mentorat pour accompagner les entreprises en croissance.

Le modèle du mentorat est simple : un entrepreneur confirmé (le mentor) prend quelqu’un sous son aile et lui distille son savoir-faire. “Tous les moyens doivent être mis en oeuvre pour éviter la solitude de l’entrepreneur”, considère le ministre wallon de l’Economie, Jean-Claude Marcourt. Cette solitude est d’autant plus pesante lorsque l’entreprise est en croissance et l’entrepreneur devant de nouveaux défis. Pour un entrepreneur dont l’entreprise a un haut potentiel de croissance, l’accompagnement par un entrepreneur confirmé peut être une aide intéressante. Cependant, le mentor doit travailler dans un autre secteur que le “mentoré” mais aussi être propriétaire ou fondateur de son entreprise et avoir connu tous les caps de la croissance. Il devra être bénévole et disponible une demi-journée par mois. Son aide devrait durer entre 12 et 18 mois. De son côté, l’entreprise du “mentoré” doit exister depuis au moins deux ans, réaliser un chiffre d’affaires supérieur à 1 million d’€, employer un minimum de 10 personnes et présenter un réel potentiel de croissance. Selon l’ASE, 266 entreprises wallonnes pourraient profiter du système du mentorat. Aujourd’hui, elles emploient quelque 3.300 personnes mais pourraient encore engager en moyenne 13 personnes chacune. Autrement dit, elles représentent un potentiel d’emploi de 3.540 postes. (Belga)

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