Le Brabant wallon, riche et contrasté

Les derniers chiffres du baromètre des notaires l’ont encore confirmé : à l’exception de Bruxelles, aucune province n’est plus chère que le Brabant wallon en ce qui concerne le prix des maisons.

Leur prix moyen était de 298.832 euros à la fin juin (+4,4% sur un an). Pourtant, le Forem nuance quelque peu l’image de province riche que renvoient inévitablement de tels chiffres. Dans une étude récente, l’agence wallonne de l’emploi constate que, si le taux d’emploi est supérieur à la moyenne wallonne (61,1% contre 56,9%), il existe une grande disparité en matière de diplômes : 36% des Brabançons wallons en âge de travailler sont au mieux diplômés de l’enseignement secondaire du deuxième degré (4è secondaire) alors que, par ailleurs, c’est la province qui compte le plus grand nombre de personnes hautement qualifiées. On constate aussi que les porteurs de masters sont moins facilement remis sur le marché du travail que ceux sortant d’apprentissage ou disposant d’un bac. Le Brabant wallon compte quelque 25% de diplômés universitaires en demande d’emploi. La crise financière de 2008 leur a été particulièrement préjudiciable. Les entreprises du Brabant wallon employant plus de personnel hautement diplômé qu’ailleurs, ils ont été les principales victimes de la crise. En outre, depuis 2008, la province a enregistré une hausse de 13,8% du nombre de demandeurs d’emploi pour une progression de 4% seulement dans le reste de la Wallonie. D’une manière générale, outre les universitaires, ce sont les femmes, les 25 à 30 ans et les plus de 50 ans qui ont le plus souffert de la crise. (Belga)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content