Les allocations familiales sont vitales pour 55% des familles bruxelloises et wallonnes

Plus de deux millions et demi d’enfants bénéficient d’allocations familiales dans le pays. La 6è réforme de l’Etat prévoit leur transfert pour un montant de 6,5 milliards d’euros (hors frais de fonctionnement) aux quatre entités fédérées.

L’Union des classes moyennes a réalisé une étude auprès de 1.000 familles bruxelloises et wallonnes. Il en ressort que plus de 80% des sondés intègrent le montant des allocations familiales directement au budget familial, donc pour une consommation immédiate. Ils sont 55% à juger leurs allocations indispensables aux dépenses du ménage et 80% les jugent au moins “importantes”. Leur suppression placerait 11% d’enfants supplémentaires sous le seuil de pauvreté (soit de 19% aujourd’hui à presque 30%), avec des fortes différences entre communautés. Au terme des transferts, chaque entité fédérée sera libre de construire sa propre politique familiale. Tout indique que pour l’avenir, les moyens budgétaires transférés ne sont pas suffisants pour maintenir le niveau des prestations. C’est particulièrement le cas en Wallonie où le budget transféré est de 73 millions d’euros inférieur aux dépenses actuelles. Bruxelles est moins touchée mais l’on sait que l’évolution forte de la démographie de notre capitale fédérale pourrait peser sur la facture des allocations familiales à terme. L’UCM propose la mise en place à Bruxelles et en Wallonie d’un organisme d’intérêt public (OIP) basé sur une gestion paritaire impliquant les organisations patronales, les représentants de travailleurs et ceux des usagers. Il servirait de régulateur entre entités et permettrait d’éviter des traitements différenciés de la politique familiale. (Belga)

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