Les déclarations d’impôts, une loterie pour les veufs

Ceux ou celles qui ont perdu leur conjoint(e) l’an dernier, vont participer bien malgré eux à une drôle de loterie. Si ces personnes cochent la bonne case lors de leur déclaration sur les personnes physiques, cela peut leur rapporter gros, tandis que l’inverse risque de leur coûter cher.

“La déclaration d’impôts, c’est un peu comme un billet de loterie. Vous avez coché la bonne case? Bingo! 5.000 euros”, a ainsi ironiquement twitté le fiscaliste Jef Wellens. La critique de Wellens est alimentée par le choix cornélien que doivent faire les veufs et veuves au moment de leur déclaration d’impôts. Veulent-ils être taxés en tant que couple ou en tant qu’individu? Doivent-ils cocher la case 1012 ou la case 1013 au moment de remplir leurs contributions? Le fsic, lui, ne penche généralement pas pour le choix le plus avantageux. La différence se fait au niveau du calcul des impôts. Les veufs bénéficient en effet du quotien familial. Par mesure de faveur, l’année du décès, le conjoint survivant continue d’être considéré comme marié pour déterminer le nombre de parts de quotient familial auquel il a droit. Il conserve donc au moins deux parts pour la période postérieure au décès. Il bénéficie aussi, le cas échéant, de la demi-part supplémentaire attachée à la situation d’invalidité ou à la qualité d’ancien combattant du défunt. Ceux et celles qui ont récemment perdu leur conjoint(e) doivent donc longuement réfléchir aux conséquences de leur choix au moment de remplir leur déclaration. (Belga)

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