Les entreprises doivent penser à leur diagnostic mobilité

Depuis 2003, les entreprises et les organismes publics qui emploient plus de 100 personnes en moyenne (ainsi que chaque unité d’établissement comptant au minimum 30 personnes) doivent remplir un diagnostic de mobilité tous les trois ans. Il s’agit d’identifier, dans le cas de la nouvelle mouture, d’identifier les habitudes de mobilité domicile-travail des travailleurs à la date du 30 juin de cette année. Les entreprises ont jusqu’au 31 janvier prochain pour renvoyer leur diagnostic au SPF Mobilité et Transport.

Un exercice qui semble ne pas être aussi simple à remplir qu’il n’y paraît. Sur 3.000 entreprises sollicitées pour un sondage réalisé par les fédérations patronales (FEB, UWE, Beci et Voka), et soumises à cette obligation, 582 ont répondu à un sondage organisé par les fédérations patronales. Il en ressort que 41% des entreprises estimaient passer plus d’une journée à remplir ce questionnaire, la moyenne étant de 3,8 jours. Par ailleurs, près de 75% des entreprises ont affirmé ne pas se servir de ces résultats pour modifier leur politique en matière de mobilité. Seuls 10,5% utilisaient réellement ces résultats. Pire, 80% des sondés considèrent inutiles les informations demandées pour définir des mesures politiques à quelque niveau de ce soit. Face à d’aussi piètres résultats, la nouvelle mouture de ce diagnostic a été simplifiée. Il est muni d’un outil d’aide au remplissage, suggérant des recommandations adaptées aux résultats des entreprises, et accompagné d’un module de feed-back comprenant les bonnes pratiques à mettre en place. (Belga)

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