Les salaires des entreprises sociales sont inférieurs à ceux des entreprises classiques

Mettant en lumière des données et avis d’experts pour comprendre l’économie sociale chez nous, le premier Baromètre des entreprises sociales en Belgique, de l’HEC-Ulg, montre que les salaires pratiqués dans ces entreprises sont, en moyenne, inférieurs à ceux des entreprises classiques. Cette différence s’explique par le maintien d’une tension salariale, c’est-à-dire la différence entre les plus bas et les plus hauts salaires, de l’ordre de 1 à 3 en moyenne.

D’autre part, même si ce secteur résiste face à la crise, il enregistre même une augmentation de 2,8 % du nombre d’entreprises sociales actives entre 2009 et 2012, les experts sont assez d’accord sur le fait que la situation financière des entreprises sociales – plus de 362.000 emplois répartis à 90 pc dans les ASBL principalement présentes dans la santé et l’action sociale, avec 69,8 pc de personnel féminin -, s’est globalement dégradée depuis 2007. Selon leur perception, cette dégradation s’explique en partie par une dégradation du financement public, alors que le financement privé semble s’être accru ces cinq dernières années. Néanmoins, face à la dégradation des ressources financières, les répondants pensent que les ressources privées, principalement provenant du marché et dans une moindre mesure des dons ou de la philanthropie, sont appelées à augmenter à l’avenir. De fait, ces entreprises se distinguent par leur créativité notamment en termes de modèles de financement, par exemple, elles combinent l’apport d’investissements responsables, des dons et un fort engagement bénévole. (Belga)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content