Mise en garde contre les monnaies virtuelles

La Banque nationale et la FSMA (chargée de contrôler les marchés et les produits financiers) mettent en garde contre les risques liés à l’argent virtuel, rappelant que ces monnaies virtuelles (tel que Bitcoin) ne sont pas des moyens de paiement légaux ni même une forme d’argent numérique.

Il n’existe aucun contrôle sur l’argent virtuel, ce qui le rend particulièrement risqué. Ce dernier n’existe que sur le Net et gagne en popularité. Certains produits et services peuvent d’ores et déjà être payés avec de l’argent virtuel, même hors du monde virtuel. Certains achètent et vendent de l’argent virtuel à des fins spéculatives. Ils espèrent que le cours de l’argent virtuel augmente par rapport à l’euro et réaliser ainsi des bénéfices. N’étant pas émis par une banque centrale ou un émetteur agrée, l’argent virtuel n’est soumis à aucun contrôle et réglementation. La BNB et la FSMA rappellent que les risques sont nombreux. Parmi ceux-ci, on peut relever le piratage de la plate-forme de négociation ou du porte-monnaie électronique, les fluctuations rapides et prononcées du taux de change de cette monnaie virtuelle (on peut enregistrer des différences de prix de 30% en une journée), l’inexistence de garantie légale qui permette d’échanger l’argent virtuel à sa valeur initiale ou encore la non-protection du consommateur face aux risques de défaut de paiement de l’émetteur (contrairement à la garantie jusqu’à 100.000 euros accordée aux comptes d’épargne, comptes à terme et autres bons de caisse. (Belga)

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