Peu de démarrages d’activités via une reprise

Près des deux tiers des entrepreneurs (61%) qui envisagent la cession de leur entreprise dans les deux ans n’ont pas de repreneur en vue et moins d’un sur cinq (18%) connaît précisément la valeur de son entreprise! Près de la moitié des cédants (49%) cherchent en vain un repreneur.

Ceux-ci sont de plus en plus rares: au cours des dernières années, la proportion de démarrages d’activités via une reprise a chuté de 34,7% à 20,3%, alors même que les opportunités sont plus nombreuses. Ces différentes statistiques inquiètent l’Union des classes moyennes (UCM) qui recommande notamment de mettre en place un incitant fiscal de 2.500 euros pour les chefs de TPE (très petite entreprise) qui cèdent leur entreprise entre 60 et 70 ans sous conditions: recourir à des organismes labellisés, assurer un suivi du repreneur après la cession. Il est aussi essentiel de supprimer les droits de succession et de donation sur les transmissions d’entreprise. Cela a été fait en Wallonie, pas à Bruxelles. L’UCM demande aussi de développer les plateformes électroniques de mise en relation cédants-repreneurs, de renforcer les programmes de mentorat pour accompagner les repreneurs après la reprise (le taux de réussite à cinq ans est très supérieur à celui des starters “ordinaires”, mais peut encore être amélioré) et, aussi, de réduire les charges sociales sur l’emploi dans les TPE pendant les trois années qui suivent la transmission. Le changement de dirigeant ouvre une période de transition qui peut se traduire par une perte financière temporaire pour l’entreprise transmise. (Belga)

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