Quel avenir pour les titres-services ” régionalisés” ?

La fédération des entreprises des titres-services, Unitis, et l’Union des classes moyennes (UCM) se disent attentives aux décisions que prendront les prochains gouvernements régionaux bruxellois et wallon quant à l’avenir du système.

Depuis le 1er juillet, les Régions sont en effet responsables pour les titres-services. Ce secteur emploie 42.000 salariés en Wallonie et 21.000 à Bruxelles. Ces emplois sont en large majorité occupés par des femmes et des personnes peu qualifiées. Il est donc important de maintenir ce système, sous peine de renvoyer ces dizaines de milliers d’hommes et de femmes au chômage et au travail au noir, avertissent les deux associations. Les mesures récentes prises par le gouvernement fédéral ont fragilisé le secteur. De nombreuses faillites sont intervenues. L’emploi global a régressé depuis le début de l’année pour la première fois depuis la création du système. Il est donc évident que les entreprises du secteur sont aujourd’hui à la corde. Pour Unitis et l’UCM, les titres-services doivent rester accessibles, à un prix très raisonnable et avec déduction fiscale, à l’ensemble de la population et en particulier aux actifs. Les entreprises privées doivent en rester les acteurs principaux. Elles doivent donc avoir les moyens de vivre, d’assurer l’encadrement et la formation, de faire face à l’ensemble de leurs obligations y compris l’indexation des salaires. Il ne faut pas détricoter un système qui a pris une telle importance dans la société. Il faut au contraire corriger le tir pour enrayer les faillites et les destructions d’emplois, insiste les deux organisations. (Belga)

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