Tu n’es pas mon collègue mais mon concurrent

Une enquête menée par Termpo-Team auprès d’employeurs et salariés belges montre que de plus en plus de personnes considèrent leurs collègues comme des concurrents potentiels.

Alors que les entreprises pressent leur personnel d’être plus compétitifs, plus d’un quart des travailleurs ressent une montée du stress au travail et une dégradation de l’équilibre entre travail et vie privée. Paradoxalement, les tensions sur le lieu du travail (et ailleurs) n’incitent pas les salariés à trouver leur salut (professionnel) chez un autre employeur. Cet immobilisme est une nouvelle fois dû à la crise, car 42 % des travailleurs déclarent ne pas vouloir changer d’emploi – par peur de le perdre. “Attendre que la crise passe n’est pas une solution”, estime Philippe Melis, porte-parole de Tempo Team. “La hausse du stress et de la tension s’introduit souvent subrepticement sur le lieu du travail. C’est pourquoi il est important d’effectuer des enquêtes de satisfaction à intervalle régulier, d’écouter le personnel et de l’impliquer dans les mesures envisageables”, explique-t-il encore. L’enquête de Tempo-Team révèle également un marché du travail ankylosé. Seuls 14% des salariés reconnaissent chercher activement un autre emploi. Ils sont 62% à privilégier une longue carrière auprès d’un même employeur. Travailler pour une entreprise financièrement saine et rémunérant bien son personnel apparaît aujourd’hui plus important que le critère d’équilibre entre vie privée et vie professionnelle. (Belga)

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