14 % des Belges vivent en ménage à très faible intensité de travail

Selon Eurostat, en 2012, 124,5 millions de personnes, représentant 24,8 % de la population, étaient menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale dans l’Union européenne (UE), contre 24,3 % en 2011. Ces personnes étaient notamment en situation de privation matérielle sévère.

De fait, dans l’UE28, pour 10 % de la population, leurs conditions de vie étaient limitées par un manque de ressources, comme, par exemple, le fait de ne pas être en mesure de régler leurs factures, de chauffer correctement leur logement ou de prendre une semaine de vacances en dehors de leur domicile. La proportion de personnes en situation de privation matérielle sévère différait fortement selon les États membres, variant de moins de 5 % au Luxembourg et en Suède (1 % chacun), aux Pays-Bas (2 %), au Danemark et en Finlande (3 % chacun) ainsi qu’en Autriche (4 %) à 44 % en Bulgarie et 30 % en Roumanie. Et concernant l’indicateur de faible intensité de travail ? 10 % de la population âgée de 0 à 59 ans vivait dans des ménages où les adultes avaient utilisé moins de 20 % de leur potentiel total de travail au cours de l’année passée. Les plus fortes proportions de personnes vivant dans des ménages à très faible intensité de travail se situaient en Croatie (16 %), en Espagne, en Grèce et en Belgique (14% chacun), et les plus faibles au Luxembourg et à Chypre (6% chacun). (Belga)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content