26 % des familles bruxelloises reportent leurs soins médicaux

Alors qu’un habitant de Bruxelles sur trois vit sous le seuil de pauvreté et qu’à l’hôpital, il débourse deux fois plus de suppléments que ses voisins Wallons et Flamands, les mutualités libres demandent que soient accordés à la Capitale les moyens d’implémenter les politiques de santé adaptées à sa population.

Comment ? En agissant sur la simplification institutionnelle et en octroyant des leviers financiers¿ Mais en aussi en oeuvrant au niveau du logement, de l’emploi et de l’enseignement. Et l’organisme mutuelliste d’ajouter que 26 % des familles vivant à Bruxelles reportent des soins médicaux pour raisons financières, contre 14 % des ménages Wallons et 11 % des Flamands. Autres constats : la population bruxelloise se rend moins souvent chez le médecin généraliste (-2 % par rapport à la moyenne nationale) et plus souvent chez le spécialiste (+ 20 %)¿ Et, en cas de problèmes de santé, les Bruxellois ont tendance à s’adresser directement aux urgences d’un hôpital ou à un médecin spécialiste, ce qui est plus coûteux tant pour le patient que pour la collectivité. La très importante offre d’hôpitaux et de soins spécialisés à Bruxelles est une des explications du phénomène mais il y a aussi un problème plus général d’accès aux soins. Les Bruxellois précarisés ne sont en effet pas toujours au courant des avantages auxquels ils ont droit et le nombre de médecins conventionnés est moins élevé à Bruxelles qu’ailleurs dans le pays. (Belga)

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