A vélo au boulot pour gagner plus

Dans quelques jours, les embouteillages reprendront à l’approche des grandes villes et des grands parcs industriels et d’affaires. Parmi les voitures prises dans les bouchons, bon nombre de voitures de société. Celles-ci représentent une aubaine pour de nombreux travailleurs, réalisant ainsi une économie substantielle. Les impôts payés sur cet avantage de toute nature sont bien inférieurs à ce que coûterait l’achat et l’entretien d’une voiture.

Toutefois, tout le monde n’a pas nécessairement besoin d’une voiture. D’aucuns préfèrent prendre le train, avec un vélo de société. Toutes les entreprises ne sont pas prêtes à proposer cette alternative, les réglementations étant assez complexes. Mais, pour celles qui y recourent, l’avantage pour le travailleur peut être attrayant. Contrairement à la voiture de société, un employé ne paie pas d’impôt sur un vélo (électrique) de société. Ce qui augmente son salaire net. L’employeur peut rembourser les déplacements domicile-lieu de travail effectués avec un vélo de société, au taux de 0,22 euros/km, exonéré d’impôts et de cotisations sociales. Si le travailleur peut également compter sur l’intervention de son employeur pour le déplacement en transports en commun (également exonérée d’impôts et de cotisations sociales), il augmente encore son salaire net. Concrètement, pour un salaire brut de 2.500 euros, un employé gagne 1.578,91 euros sans vélo ou voiture de société, 1.502,61 euros avec voiture de société et 1.587,71 euros avec un vélo de société et une participation aux frais de déplacement en transports en commun. (Belga)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content