Chèques-repas électroniques : les commerces d’alimentation et l’horeca ne sont pas prêts

Dès le 1er octobre 2015 les chèques-repas papiers seront supprimés et seront remplacés par des chèques-repas électroniques. Pour le Syndicat neutre pour indépendants (SNI), ce n’est pas une bonne idée. Lui, il est partisan d’une suppression des titres-repas et suggère, en compensation, de les remplacer par une indemnité repas nette sur la fiche de paie.

De fait, ” le choix unilatéral des chèques-repas électroniques va laisser beaucoup de commerces d’alimentations et d’établissements horeca sur le côté, car ils ne disposent pas d’un terminal de paiement “, constate Christine Mattheeuws, la présidente du SNI. Maintenant que le gouvernement fédéral a décidé que les chèques-repas électroniques seront généralisés, 30 pourcent des commerces d’alimentation, 45 pourcent des restaurants et 76 pourcents des snacks et sandwicheries seront lésés. Actuellement, ils ne disposent pas d’un terminal de paiement et ne pourront donc pas accepter les chèques électroniques. À moins d’investir pour pouvoir accepter les paiements électroniques, ils ont un sérieux désavantage concurrentiel par rapport à leurs concurrents qui acceptent les paiements électroniques. À supposer qu’un système de paiement uniforme soit instauré pour les quatre fournisseurs, sinon, les commerçants et établissements horeca devront payer les coûts d’installation aux quatre fournisseurs. Le SNI reste donc convaincu que la meilleure solution est une suppression totale des chèques-repas. Et cela ne changera rien pour les travailleurs qui reçoivent des chèques-repas. Au lieu de recevoir un chèque, la contre-valeur serait reversée comme une indemnité repas nette. (Belga)

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