Le Belge a beaucoup moins investi en assurance-vie en 2015

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L’assurance-vie a longtemps été une alternative intéressante au livret d’épargne, mais elle n’a jamais aussi peu intéressé le Belge que l’an dernier.

L’épargnant belge a investi près de 10% de moins en assurance-vie individuelle en 2015, écrit De Tijd sur base des statistiques du réassureur Swiss Re. Le Belge a consacré l’an dernier 1.370 euros en moyenne à une assurance-vie. C’est même en dessous du niveau de 2013, considéré comme le plus bas niveau depuis 2005.

Différentes causes

Le déclin d’intérêt dans l’assurance-vie a plusieurs explications selon les experts. Tout d’abord, l’assurance-vie rapporte de moins en moins. Du fait de la faiblesse des taux d’intérêt, les assureurs et les banques se voient contraints de revoir les intérêts à la baisse. L’union des entreprises d’assurance Assuralia a constaté un recul des primes de 21% pour ces produits l’an dernier.

Selon François de Clippele, porte-parole chez Assuralia, il y a une deuxième explication. “La hausse de la taxe sur les primes des assurances-vie de 1,1% à 2% en 2013 sape l’appétit pour ce type d’assurances de manière durable’, dit-il au journal.

Regain d’intérêt

Il semble toutefois que l’on assiste à la fin de la tendance à la baisse. AG Insurance a vendu 27% d’assurances-vie en plus au cours du premier semestre de cette année. Le malaise sur les marchés financiers donne notamment un petit coup de pouce à ces produits. La plupart des assurances-vie rapportent en outre toujours plus que les livrets d’épargne.

Les statistiques de Swiss Re nous apprennent aussi que le Belge ne dépense pas moins pour ses assurances dommages (non-vie) comme l’assurance incendie ou l’assurance accidents. Pour les assurances non-vie, la prime annuelle s’élevait en moyenne à 960 euros par Belge, chiffre stable en comparaison avec les 966 euros de 2014.

(NS)

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