Un étudiant jobiste gagne en moyenne 1500 euros par an

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Niels Saelens Rédacteur Moneytalk.be

Si l’on prend la moyenne, un étudiant gagne 1500 euros par an. Les filles n’échappent pas à l’écart de revenu. Elles gagnent en moyenne 1400 euros, 300 euros de moins que leurs collègues masculins. C’est ce qui ressort d’une étude du bureau d’intérim Randstad.

Randstad relativise cette grande différence de salaires entre les sexes. “L’analyse du salaire horaire montre que les filles gagnent 9,7 euros par heure et les garçons empochent 10,5 euros, soit un écart salarial par heure de travail prestée de 8%. L’explication tient donc principalement dans la durée du travail: les garçons (52 jours par an) ont travaillé davantage que les filles (44 jours par an).

Les étudiants travaillent toujours plus

La durée de travail est un facteur décisif. Alors qu’ils avaient déclaré en 2014 avoir travaillé 46 jours, les étudiants auront quasiment atteint leur quota maximal cette année avec 48 jours prestés. La moyenne est élevée car certains étudiants, principalement la tranche des 23-25 ans (58 jours par an) ont presté plus que les 50 jours maximum.

Travail au noir

L’enquête révèle également que le travail au noir stagne chez les jeunes jobistes. 82% des étudiants interrogés affirment avoir un contrat. Soit une certaine stabilité (84% en 2014). La situation n’est pas aussi satisfaisante du côté des plus jeunes. Un tiers des moins de 18 ans reconnaît travailler sans contrat. “Il convient de rester vigilant si cette tendance se confirme dans les années à venir car les jeunes travailleurs au noir s’exposent à de multiples problèmes”, prévient Randstad.

Travailler pendant l’année scolaire

Alors que la proportion d’étudiants qui travaillent en été plafonne à 69%, les jobistes sont toujours plus nombreux à travailler pendant l’année scolaire. Ils sont actuellement 63% à exercer un travail d’étudiant durant l’année (45% en 2010), soit presque autant que les jobistes estivaux.

Selon une proposition de loi introduite en début d’année, les étudiants seraient à l’avenir autorisés à travailler 400 heures par an au lieu des 50 jours actuellement prévus. L’étude de Randstad montre quant à elle que les trois quarts des étudiants sont favorables à une comptabilisation horaire de leurs prestations.

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