Eté difficile pour les jobistes

Le recours à une main d’oeuvre étudiante a accusé un revers en juillet et la tendance devrait se confirmer pour le reste de l’été.

C’est surtout au niveau du nombre d’heures prestées par les étudiants que la tendance est la plus nette (-10% en moyenne) alors que le recul du nombre d’étudiants utilisés est moins net. Selon les sociétés d’intérim, il tourne autour de 5 à 7%. L’Union des classes moyennes (UCM), de son côté, affirme que la baisse du nombre d’étudiants jobistes serait de quelque 15%. Pour expliquer cette situation, la dégradation du climat économique est pointée du doigt, en particulier pour le secteur industriel. Toutefois, elle n’est malheureusement pas neuve. Par contre, la nouvelle législation sur le travail étudiant aurait un impact significatif. Entrée en vigueur en janvier 2012, elle permet aux étudiants d’étaler sur l’année entière les 50 jours de travail auxquels ils ont droit. Auparavant, ils devaient réserver la moitié de leur temps de travail à l’été. Dès lors, aujourd’hui, ils ont tendance à étaler le travail tout au long de l’année. De leur côté, les employeurs seraient enclins à engager des étudiants à temps partiel. En privilégiant le mi-temps ou en raccourcissant la durée des contrats (quinze jours au lieu d’un mois), ils offrent ainsi une opportunité de travail à plus d’étudiants. (Belga)

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