Fin de l’impunité sur les routes européennes

Toute cette semaine, les contrôles de police ont été renforcés dans 25 pays européens, dont la Belgique. Ambition avouée : contrôler un maximum de véhicules. L’an dernier, la même opération avait permis de distribuer quelque 550.000 procès verbaux aux conducteurs européens.

Mais, cette “répétition générale” préfigure ce qui deviendra la norme à partir du 7 novembre : les principales infractions routières commises dans un autre Etat membre de l’Union européenne donneront lieu dorénavant à des poursuites transfrontalières. Excès de vitesse, non respect du port de la ceinture de sécurité, non respect des feux de signalisation, conduire en état d’ivresse ou sous l’emprise de drogues, non-port du casque, circulation sur voie interdite et usage illicite d’un téléphone portable ou de tout autre équipement de communication en conduisant un véhicule seront sanctionnés. La sanction encourue dépendra de la législation en vigueur dans le pays où l’infraction est commise. Actuellement, il existe déjà des accords bilatéraux pour l’échange de ce type d’informations. C’est le cas pour notre pays avec ses voisins. Toutefois, il apparaît que 6 infractions de conducteurs belges commises en France ne sont pas poursuivies, ce que la nouvelle législation européenne tentera d’éviter. Le VAB a publié au début du mois d’août le nombre de Belges flashés en France en juillet : 53.000. Un an plus tôt, ils étaient 87.000. Or, selon la Délégation à la sécurité et la circulation routières (DSCR), dépendant directement du ministère de l’Intérieur français, 30.777 Belges ont reçu un procès-verbal pour avoir roulé trop vite en juillet 2012, soit 35%. (Belga)

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