Quant au tiers-payant social, là où le patient ne paie que le ticket modérateur, note encore la mutualité, " des études ont montré que cette mesure renforce l'accès à la médecine générale d'une population jeune, davantage précarisée. Sans ce système, cette population sous-consommerait des soins de médecine générale, générant des coûts induits plus importants en deuxième ligne. " Voilà pourquoi, " il faut simplifier l'accès des patients aux mécanismes existants et continuer à investir dans l'assurance maladie afin de répondre aux besoins insuffisamment remboursés. " Et de proposer de faciliter l'accès des patients, en permettant aux mutualités d'octroyer automatiquement le statut Bim à certains ménages précarisés avec un contrôle sur les revenus a posteriori, et en imposant l'obligation du tiers-payant social pour les Bim et malades chroniques, parallèlement à la possibilité pour le généraliste de facturer électroniquement ses consultations à la mutualité. En conclusion, il faut réinvestir dans l'assurance obligatoire pour améliorer le remboursement de certains besoins essentiels encore insuffisamment remboursés comme les soins dentaires, les soins de santé mentale¿ et certains médicaments. (Belga)
" Il faut continuer à investir dans l'assurance maladie", selon les mutualités socialistes
Alors que selon une enquête européenne Qualicopc, 8,6 % des Belges déclarent avoir dû reporter une consultation ou visite de généraliste pour des raisons financières, Solidaris - Mutualité socialiste a calculé que, grâce à l'intervention majorée, un patient voit sa facture annuelle de soins ambulatoires diminuer, en moyenne, de 47,9 %. Ce qui représente une économie pouvant aller jusqu'à plus de 450 euros par ménage.
Quant au tiers-payant social, là où le patient ne paie que le ticket modérateur, note encore la mutualité, " des études ont montré que cette mesure renforce l'accès à la médecine générale d'une population jeune, davantage précarisée. Sans ce système, cette population sous-consommerait des soins de médecine générale, générant des coûts induits plus importants en deuxième ligne. "
Voilà pourquoi, " il faut simplifier l'accès des patients aux mécanismes existants et continuer à investir dans l'assurance maladie afin de répondre aux besoins insuffisamment remboursés. "
Et de proposer de faciliter l'accès des patients, en permettant aux mutualités d'octroyer automatiquement le statut Bim à certains ménages précarisés avec un contrôle sur les revenus a posteriori, et en imposant l'obligation du tiers-payant social pour les Bim et malades chroniques, parallèlement à la possibilité pour le généraliste de facturer électroniquement ses consultations à la mutualité.
En conclusion, il faut réinvestir dans l'assurance obligatoire pour améliorer le remboursement de certains besoins essentiels encore insuffisamment remboursés comme les soins dentaires, les soins de santé mentale¿ et certains médicaments. (Belga)