Ablynx passe un nouveau test

La société biotechnologique gantoise tente progressivement de rassurer les investisseurs après l’abandon de plusieurs partenariats par Pfizer l’année dernière.

Après les bons résultats d’études cliniques de phase 2 pour l’ozoralizumab (ATN-103), un candidat-médicament pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde qui faisait partie des partenariats avec Pfizer, Ablynx dévoile aujourd’hui des résultats positifs pour la phase 1 de l’ALX-0171, la première étude portant sur un nanobody administré par inhalateur.

Un avantage pour une molécule testée pour le traitement de maladies respiratoires et tout particulièrement, le virus respiratoire syncytial (VRS). Ce dernier est le principal responsable de bronchiolite et de pneumonies chez les nourrissons de moins de moins d’un an. Pas moins de 70% à 80% des enfants de moins de deux ans hospitalisés au sein des sept principaux marchés pharmaceutiques mondiaux (États-Unis, France, Allemagne, Royaume-Uni, Japon, Italie, Espagne) sont infectés par le VRS.

Pour Ablynx, le programme ALX-0171 demeure toutefois moins important actuellement que l’ozoralizumab, pour qui la société devrait trouver un nouveau partenaire afin de mener les coûteuses études de phase 3, ainsi que l’ALX0061 (polyarthrite rhumatoïde) et l’ALX0081/ALX0681 (maladie de Moschcowitz) pour lesquels des résultats d’études cliniques de phase 2 sont attendus dans les mois à venir.

Cédric Boitte

www.accioz.be

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content